• Nom : Inconnu
• Prénom : Scar (Qui est en fait son surnom, rappelant sa cicatrice faciale).
• Age : Inconnu
• Description Physique : Scar est un homme de grande taille et musclé. Originaire de la région d’Ishbal, il en arbore les caractéristiques : cheveux blancs, teint mat et yeux rouges. Pour parler de ses cheveux, ils sont coupés raz à la base de sa tête et plus longs sur le crâne (pas longs dans le sens qu’ils tombent sur ses épaules car ils sont quand même assez courts). Quelques mèches tombent devant son visage. Si ce n’était la cicatrice en forme de croix qui ornait son visage, on aurait pu lui trouver des traits fins bien que son menton soit assez marqué. Plus important, son bras droit, héritage de son frère mort après avoir tenté la transmutation humaine, est tatoué d’un cercle de transmutation fait de symboles et de formes plutôt complexes.
• Description Morale : Scar est un personnage sombre. Il ne cesse d’être hanté par le souvenir de son peuple décimé durant la terrible guerre civile qui opposa les Ishbals à l’armée d’Amestris. Il exècre par-dessus tous les alchimistes d’état, pour toutes les souffrances qu’ils ont fait endurer à son peuple, et à jurer de les haïrent et de les tuer jusqu’au dernier. Il est important, aussi, de parler de sa haine qui va envers l’alchimie, perversion de la nature des choses.
• La façon dont votre perso est devenu Alchimiste : Bien que dans sa religion l’alchimie soit perçue comme mauvaise, il en a hérité les pouvoirs par le lègue que lui fît son frère : un bras gravé de cercles de transmutations complexes. Il est aussi important de préciser que Scar n'a pas besoin de faire de cercle de transmutation pour utiliser son alchimie de destruction.
• Votre perso est il militaire ou simple civil ? : On pourrait le considérer comme un civil bien qu’étant un Ishbal il ne devrait même pas être en vie.
• Post Rp : (pour le plaisir ^^)
Ce RP de démonstration prend place après qu’il est tué la Chimère créée par Chô Tucker, donc après qu’il est décidé d’anéantir tous les alchimistes d’état.
Il faisait nuit sur la ville, une nuit sombre et impénétrable, le genre de nuit qui prend à la gorge, qui dégage une atmosphère étouffante. Et cette pluie, qui battait aux oreilles de l’homme assis par terre, semblait ne jamais avoir de fin. Les gouttes d’eau faisaient le grand plongeon depuis le ciel dans un martèlement assourdissant, et trempaient le mystérieux personnage qui restait impassible. La tête baissée, presque coincée entre ses jambes, la capuche de sa vieille veste marronnasse rabattue sur sa tête, il fixait du regard les remous éphémères de l’eau qui suivaient sa course folle dans la rigole, avant de disparaître quelques mètres plus loin dans le caniveau.
« Clap clap clap clap clap »
Des bruits de pas, quelqu’un courrait sans se soucier d’éclabousser ou de se mouiller en marchant dans les flaques d’eau. Scar ne releva même pas la tête quand on s’arrêta derrière lui. La petite rivière d’eau saumâtre près du trottoir attirait toute son attention.
Et derrière lui on ne bougea pas.
« T’es perdu Monsieur ? » demanda une petite voix de fillette, à moitié couverte par la pluie.
Scar ne répondit pas.
« Monsieur, t’es mort ? »
* Une enfant… il a fait ça à sa propre fille… *
On s’assit à côté de lui, la pluie ne l’atteignit plus, et du coin de l’œil Scar observa celle qui osait le déranger. C’était une petite fille, elle avait de grands yeux bleus, des cheveux blonds qui lui arrivaient à l’épaule, elle portait un imperméable jaune, et bien sûr elle était équipée d’un parapluie noir. Elle souriait.
* Elle… une enfant… aurait pût être sacrifié sur l’autel de l’avancée scientifique de l’alchimie… ce fléau… *
« Monsieur, t’es pas mort… » dit-elle comme si l’évidence s’imposait d’elle-même, toute bête, toute simple, des mots qui prêtaient à sourire dans la bouche d’une enfant. Pourtant, elle traitait de la mort.
« Tu ne devrais pas… parler de la mort. »
« Pourquoi ? »
« Parce que la mort, c’est la fin de l’existence. La mort apporte la tristesse, la haine, les cris et les pleurs. Ne parles pas de mort, mais de justice. »
* Oui, de justice… la justice divine. *
Et tout en disant cela, Scar posa sa main gauche sur son bras droit, se dernier étant caché sous la manche de son manteau, et il serra, fort. Il revoyait cette pathétique créature, son allure de chien, et son regard… son regard si humain, si tragique. Un regard qui demandait le pardon, un regard…
« C’est quoi la justice Monsieur ? »
Scar, pour la première fois, posa réellement son regard sur la fillette. Cette fillette qui lui parlait comme si de rien n’était, qui ne se rendait pas compte qu’elle avait devant elle celui qui avait été choisit pour répandre la parole de dieu.
« La justice… étrange question. » Il remonta la manche gauche de son manteau, découvrant les symboles et les formes géométriques formant le cercle de transmutation complexe du tatouage du bras de son frère. « Ca, c’est la justice. »
La fillette fixa le bras pendant un instant, le visage toujours aussi serein, puis il s’illumina, Scar le vît, le visage de la fillette s’ouvrit comme s’ouvre une fleur sous la rosée, découvrant avec émerveillement un monde gorgé d’eau et de soleil.
« Monsieur, ton bras, tu es un alchimiste ? »
La cicatrice de Scar tressaillit, un frisson glacée lui parcourût l’échine.
* Alchimiste… ce mot écorche mon âme… comment peut-elle… *
Comme il ne dit rien, elle se pencha plus en avant par-dessus le bras gauche de Scar pour mieux voir. Cette lueur sur son visage était toujours présente. Ce fût certainement cela qui fît peur à Scar, ce reflet de la pensée de l’enfant.
« Oui, tu es un alchimiste ! »
* La ferme ! *
Scar se leva brusquement, bousculant la fillette, envoyant au loin son parapluie, laissant la petite tête blonde être souillée par la pluie dont elle voulait se protéger. Elle le regarda avec étonnement, non pas avec peur, mais comme surprise par sa réaction.
Il restait là, debout, la manche toujours remontée sur l’épaule, les poings serrés, le visage fermé.
* Cette enfant… n’est qu’un pur produit de cette société… gouvernée par les alchimistes. C’est une plaie béante dans ce monde. Je dois… il… il me faut l’éradiquer. C’est une épidémie que je dois endiguer, un monde que je dois purger… pour… pour mon dieu ! *
Et il revit la jeune Chimère, oui, elle était devant lui, elle pleurait, elle venait lui demander le pardon, et il lui avait donné, il savait maintenant quel était sa mission, pourquoi il avait reçut se bras… cette souffrance.
« T’es comme mon papa ! » s’écria la fillette « Comme mon papa qui est alchimiste ! »
La phrase résonna dans l’esprit de Scar comme un longue litanie qui ne s’arrêta que lorsqu’une voix ténue s’éleva :
« Dina ? Dina ? Où est-ce que tu es parti ? »
C’était une voix d’homme, et en l’entendant, la fillette sourit. Elle regarda une dernière fois le bras de Scar et lui tourna le dos pour aller récupérer son parapluie. Et déjà, une ombre se forma derrière le rideau de pluie. Il s’avança et Scar pût le voir plus clairement.
« Oh ! Mince » fît la fillette en laissant échapper son parapluie sur la route, encore un peu plus loin de Scar.
L’homme s’avança, Scar se retourna vers lui. Il devait avoir quelque 35 ans, un regard bienheureux, les pommettes hautes, le nez fin et le menton inexistant.
« Oh, Monsieur, excusez-moi de vous déranger, n’auriez-vous pas vu une petite fille ? Elle est blonde et… »
Dans la nuit, une étincelle couleur de sang crépita, et à la pluie se mêla bientôt un torrent vermeil dont l’origine n’était autre qu’humaine... un sang d'alchimiste…
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Dim 5 Nov - 7:05
!! Bon sang, je suis émue 
!! Tu n'as fait AUCUNE faute d'orthographe 
!! (moi non plus, je fais quasiment jamais de fautes, ça fait plaisir 
)
!! 
) pour écrire tes résumés